mercredi 8 juillet 2015

Les dents de la mer (1975) - Peur bleue (1999)


Ça y est, les vacances d’été ont commencé depuis quelques jours et c’est maintenant le ballet des juilletistes et des aoûtiens. A cette période, les plages sont prises d’assaut par des centaines de serviettes et de chaussures de plages, sans oublier non plus les pelles et les seaux. Et puis tout ce joyeux petit monde va se baigner et c’est là qu’arrive le drame !!! Ma VHS n°151 est là pour le prouver.



Considéré comme le premier blockbuster américain, ce deuxième long métrage de Steven Spielberg (âgé de 28 ans à l’époque) lui permet de trouver la reconnaissance internationale en remportant notamment trois Oscars.
L’histoire est assez simple : à quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d'Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d'une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d'un requin. Il décide alors d'interdire l'accès des plages mais se heurte à l'hostilité du maire uniquement intéressé par l'afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs...


Ce film est un classique et tout ou prou a été dit : si vous chercher sur Internet, la page Wikipédia est assez détaillée (vous pouvez la trouver ici) et la liste d’anecdotes est assez longue sur Allociné. On y apprend entre autre que ce film est l’occasion de retrouvailles entre Spielberg et son chef opérateur Bill Butler, que c’est la première collaboration avec Richard Dreyfuss (ils travailleront encore 2 fois par la suite), que ce dernier a été doublé par un nain, qu’il y a eu 3 suites mais pas réalisées par Steven Spielberg, qu'il est l'occasion d'une nouvelle collaboration avec John Williams pour la musique (11 films en commun tout de même !).
Mais quand on parle de Steven Spielberg et de John Williams, on pense assez normalement à George Lucas et au trio qu'ils formèrent pour Les Aventuriers de l'arche perdue en 1981. Mais avant ça, on peut déjà voir que ces trois-là sont déjà intimement liés. Il st en effet intéressant de constater les références croisées autour de leurs filmographie : en 1973 Richard Dreyfuss jouait dans American Graffiti et en 1977, John Williams orchestrait Stars Wars tous deux de George Lucas. Pour information, George Lucas envisageait pour Star Wars de recourir à une bande originale proche de celle de 2001, l'Odyssée de l'espace (1968), à savoir une collection de morceaux préexistants mais c’est Steven Spielberg qui l’a convaincu d'utiliser les talents de John Williams.




Autre époque, autre génération (24 ans après Les dents de la mer) mais toujours même angoisse du requin. Car oui, on parle du film de 1999 Deep Blue Sea en VO et pas celui de 1985 basé sur le roman L'Année du loup-garou de Stephen King (encore les joies de la traduction…). Cette fois, sur une ancienne base de ravitaillement de sous-marins perdue au milieu de l'océan, une équipe de biologistes se livre à des manipulations génétiques sur le cerveau des requins dans le but de trouver un remède contre la maladie d’Alzheimer. L'expérience tourne mal, les requins sont différents, leurs capacités ont évolué…


Bon, ce film n’a pas fait un carton malgré 2 noms connus au générique (Samuel L. Jackson et LL Cool J) et Renny Harlin aux commandes (réalisateur de 58 Minutes pour vivre (1990), Cliffhanger (1993) par exemple). Pour ma part, je l’ai trouvé assez drôle dans sa façon de faire disparaitre les différents protagonistes : nous partîmes 11, nous arrivismes 2 ! Et dans toutes ces pertes, il y a Mr Pasdebol, Jim Whithlock dans le film : le gars a tout d’abord son bras droit arraché par l'un des requins, puis il chute dans l'eau avec sa civière à cause du treuil défaillant de l'hélicoptère venu pour le transporter à l’hôpital. Là, on se dit que c’est fini, mais non : il est projeté (toujours en vie sur sa civière grâce son masque à oxygène) par l'un des requins sur la vitre du laboratoire sous-marin du Dr. McCallister : la vitre se brisant complètement, Jim est aspiré par la vague et meurt noyé, pris au piège dans les câbles. Vraiment pas de bol !
Et puis si on parle du Dr. McCallister (interprété par Saffron Burrows), qu’est-ce qu’elle est énervante, le vrai cliché du médecin près à tout et n’importe quoi.

Bref, ce n’est pas le film de l’année mais on s’amuse bien.
Enfin, pour les fans de l'univers cinématographique Marvel, vous noterez que nous avons dans ce film la première entrevue entre Erik Selvig et Nick Fury !

2 commentaires:

  1. "les pelles et les sceaux" :) Fautes de frappe amusantes !

    En tout cas, à cause de "Les dents de la mer", j'en connais qui maintenant ont peur de nager en mer sans voir le fond ! ;)

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    1. Merci pour la remarque, c'est corrigé. C'est vrai que l'empressement de faire des châteaux de sable m'a fait penser à ce vieux moyen de cacheter les lettres et de fil en aiguille... :)

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