lundi 11 janvier 2016

Fist of legend (1994) - Y-a-t-il enfin un pilote dans l'avion ? (1982)

Il y a encore une époque où la K7 VHS était le must des supports vidéo à domicile et l’objet était souvent rangé dans un rayonnage dédié dans le salon telle une bibliothèque. Le summum était d’avoir de belles boites pour protéger les K7 bien classées. On trouvait même un magazine hebdomadaire entre 1983 et 2004 dédié à cette passion : Télé K7 (puis Télé DVD7), qui proposait des jaquettes pour plusieurs films diffusés à la télévision ainsi que des vignettes à coller sur la tranche et sur la face des VHS avec des indications sur le film et la chaine sur laquelle on l'avait enregistré. Personnellement, comme je l’ai déjà dit ici, je préférais les K7 de 4h pour pouvoir mettre 2 films et gagner de la place, donc les belles boites étaient remplacées par des découpages. Et puis, les K7 étaient rangées dans un meuble donc pas hyper visibles (ni accessible) d’où l’utilité de LA liste…
Voyons maintenant ce qu’il y a sur cette cassette 88.




Étudiant à l'université Kyoto au Japon, Chen Zhen apprend par Funakoshi, du clan Kokuryu, que son maître, maître Huo, a été tué lors d'un combat contre Akutagawa Ryuichi. Décidé à retourner au pays, il délaisse ses études ainsi qu'une jeune japonaise dont il est épris, Mitsuko. Peu de temps après avoir assisté aux hommages faits au maître Huo avec le fils de celui-ci, Hou Ting-An, Chen Zen s'empresse d'aller à l'école japonaise de Shanghaï pour affronter Akutagawa. Mais devant sa victoire trop aisée devant celui qui est soupçonné d’être l’assassin de maître Huo, il en vient à penser que ce dernier n'a pas été battu loyalement mais empoisonné.


En France, Fist of legend était sous-titré La nouvelle fureur de vaincre et pour cause, c’est une adaptation du film avec Bruce Lee sorti en 1972, La Fureur de vaincre. Mais tandis que cette dernière professait la haine et le racisme contre les Japonais, Fist of legend se veut un plaidoyer pour le courage et la résistance.
En acteurs principaux, on trouve l’excellent Jet Li, Chin Siu-Hou (vu dans des films de Jackie Chan ou dans Tai-Chi Master), Shinobu Nakayama et Billy Chow. Il est d’ailleurs intéressant de noter que ce film a été réalisé en 1994 mais ne doit sa sortie en France en 2001 (!) qu'au succès que Jet Li a remporté aux Etats-Unis notamment dans L'Arme fatale 4 (1998) et Roméo doit mourir (2000). Et pourtant, beaucoup considère ce film comme son meilleur.
Le film est dirigé par Gordon Chan et chorégraphié par Yuen Woo-ping. Ce dernier est une référence en tant que chorégraphe (mais il est aussi réalisateur et acteur) : il a travaillé sur les films Il était une fois en Chine de Tsui Hark (1991 et 1992), les séries Matrix (1999 et 2003), Kill Bill (2003 et 2004) et j’en passe. Bref, ça envoie du lourd et les amateurs de kung-fu se régaleront.
Il y a eu deux suites, si l’on peut dire : Fists of Legends 2 : Iron Bodyguards, sorti en 1996 avec Jet Le (et non Jet Li !) et Legend of the Fist : The Return of Chen Zhen en 2010 avec Donnie Yen dans le rôle de Chen Zhen (donc Jet Li) à 30 ans. Et pour vous perdre un peu plus, dans Le Maître d'armes (2006), Jet Li joue le rôle de son professeur dans Fist of Legend, Huo Yuanjia.

Personnellement, je ne me rappelle plus trop de ce film et surtout, je ne sais pas quelle version j’ai vu. Parce qu’en fait, il existe 3 versions cinéma : Miramax - Buena Vista Distribution, taiwanaise et hongkongaise qui diffèrent pour la traduction, les scènes ou non coupées (typique des films asiatiques, comme pour Jackie Chan, voir ici). Mêmes problèmes pour la sortie DVD, pas moins de 6 distributeurs et versions : Ritek, Miramax, HKVideo, Maxam, Dragon Dynasty et New Age 21/HMH. De quoi se perdre.
Enfin, d’autres films ont été influencés par Fist of Legend, comme Hitman (2007) qui a aussi une scène impliquant l'aide d'une ceinture comme une arme ou Le Baiser mortel du dragon (2001) dans lequel le réalisateur de la seconde équipe (Corey Yuen) a voulu revenir à un style de combat plus réaliste, après avoir été critiqué sur son style wire fu dans Romeo must die (2000) très en vogue à cette époque.




La première navette spatiale commerciale pilotée par le commandant Over est en partance pour la Lune. Dès l'envol, déjà laborieux, les difficultés commencent. Malgré les efforts de sa responsable Elaine, l'ordinateur de bord devient fou. Ted, évadé d'un établissement psychiatrique et membre de l'équipage, prend désormais les commandes en main.


Ce film est la suite de Y-a-t-il un pilote dans l'avion ? (1980) et est réalisé par Ken Finkleman (qui a aussi rédigé le scénario). D’après sa page Wikipédia, il n’officié que dans les années 80, que sur 2 films en tant que réalisateur et 5 en tant que scénariste. Par contre, la production des 2 opus de la série est assurée par Howard W. Koch / Paramount Pictures.
Pour assurer le spectacle, on trouve un nombre importants d’acteurs connus ou en passe de l’être, certains ayant repris de leur rôle du premier film. Nous avons entre autre, Robert Hays, Julie Hagerty, Lloyd Bridges, Chad Everett, William Shatner, Peter Graves et Leslie Nielsen (non crédité au générique).

Encore une fois, je n’ai qu’un vague souvenir de ce film, qui se mélange avec celui du premier car les 2 sont très similaires. D’ailleurs, le collectif ZAZ (dont nous avons déjà parlé ici), créateurs et réalisateurs du premier volet, ont reproché à Ken Finkleman d'avoir plagié leur œuvre. Et tandis que le premier film a été élu second du top 100 des meilleurs comédies en septembre 2011 par Time Out London, les avis sur le second ont été plus mitigés, en particulier dans le magazine Variety. Ce dernier commente que le film n’est ni pire, ni meilleur mais bien plus mauvais mais pourrait sembler plus drôle mais sans aucune originalité.

1 commentaire:

  1. J'aime beaucoup la série des "y a-t-il" ! C'est tellement "débile" que c'est hilarant, tout comme les "Hot Shots!" :)

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